Maroc: L’organisation « Touche pas à mon enfant » a vivement dénoncé les actes odieux de l’ancien ambassadeur du Maroc en Hongrie, impliqué dans la traite d’êtres humains et l’exploitation sexuelle de mineures. Cette affaire avait été révélée après le vol du téléphone portable de l’ambassadeur par une jeune fille de 26 ans, qui avait admis avoir volé le téléphone en raison de son contenu. Les enregistrements de scènes sexuelles avec plusieurs filles, dont certaines mineures, avaient ensuite été découverts par la police. Après avoir reconnu les faits, l’accusé a été incarcéré dans une cellule individuelle à la prison de Laarjat 2 de Salé.
Le juge d’instruction près de la Cour d’appel de Rabat avait ordonné la mise en détention préventive de l’ancien diplomate, accédant ainsi à une requête du ministère public. Dans un communiqué, l’organisation « Touche pas à mon enfant » a appelé à l’application d’une peine maximale à l’encontre de l’ancien ambassadeur du Maroc en Hongrie. Les militants ont également appelé les services sécuritaires à approfondir davantage leurs investigations pour identifier d’éventuels complices. Les faits incriminés sont en parfaite contradiction avec les responsabilités diplomatiques, qui nécessitent une déontologie vis-à-vis du pays représenté, à savoir le Maroc. C’est pourquoi « TPME » exhorte les autorités à prononcer des peines plus sévères envers toute personne ayant exploité sexuellement un enfant mineur afin de dissuader tout pédophile qui oserait abuser de nos enfants. Les réactions se multiplient après la révélation de cette affaire.
De nombreux internautes ont exprimé leur indignation et leur colère sur les réseaux sociaux, appelant à une condamnation exemplaire de l’ex-ambassadeur et de tous les complices éventuels. Cette affaire de traite d’êtres humains et d’abus sexuel met en lumière la persistance des violences sexuelles contre les mineurs au Maroc, un fléau qui reste difficile à combattre malgré les efforts des autorités et des associations.
Les ONG marocaines travaillant sur la protection des enfants estiment que de nombreux cas d’abus sexuels restent encore cachés en raison de la stigmatisation sociale qui entoure ces crimes. Le gouvernement marocain a pris plusieurs mesures ces dernières années pour renforcer la protection des mineurs contre les violences sexuelles, notamment avec l’adoption en 2014 d’une loi relative à la lutte contre la traite des êtres humains. Toutefois, les associations de défense des droits de l’enfant estiment que ces mesures restent insuffisantes et que la protection des enfants contre les violences sexuelles doit être renforcée, notamment en matière de prévention et de prise en charge des victimes.
Dans ce contexte, l’affaire de l’ancien ambassadeur du Maroc en Hongrie constitue un signal d’alarme et une invitation à renforcer la lutte contre les violences sexuelles envers les mineurs, ainsi qu’à accroître la sensibilisation des populations sur cette problématique. Il est crucial que les autorités marocaines prennent des mesures concrètes pour prévenir ces crimes, protéger les victimes et poursuivre les auteurs en justice.Il est également important de souligner que les violences sexuelles envers les enfants ne sont pas un problème isolé au Maroc, mais plutôt un fléau mondial qui nécessite une réponse globale et coordonnée de la part de la communauté internationale. Les gouvernements, les organisations internationales et la société civile doivent travailler ensemble pour renforcer la prévention, la protection et la prise en charge des enfants victimes de violences sexuelles.

Enfin, il est essentiel de rappeler que la prévention et la lutte contre les violences sexuelles ne doivent pas être cantonnées à la sphère publique, mais doivent également impliquer la société dans son ensemble. Les citoyens doivent être sensibilisés à cette problématique et encouragés à signaler tout cas d’abus sexuel envers les enfants.