Belgique: Le festival « Balkan Trafik » a récemment annulé son partenariat avec l’occupation israélienne en réponse aux appels du mouvement Boycott Israël (BDS). Cette décision a été prise après plusieurs discussions entre les organisateurs du festival et l’Association belgo-palestinienne. L’Association a publié un communiqué dimanche pour annoncer cette décision.
Depuis vingt ans, le festival « Balkan Trafik » s’est attaché à présenter les cultures, les saveurs, les rythmes balkaniques et des sons. Cependant, il semble que la présence d’un invité qui ne s’aligne pas totalement sur les valeurs véhiculées par le festival ait pu gâcher l’édition 2023, qui se tiendra du 27 au 30 avril dans les villes de Bruxelles et de Namur.
Le gouvernement israélien considère le parrainage d’événements culturels comme faisant partie intégrante de sa politique pour blanchir son dossier pénal contre le peuple palestinien. Cette politique est activement combattue par le mouvement Boycott Israël (BDS), qui prône la non-participation aux activités et aux produits israéliens en signe de protestation contre la politique de l’occupation israélienne.
Le BDS considère que l’occupation israélienne viole les droits de l’homme du peuple palestinien. Le mouvement appelle donc à la non-collaboration avec les institutions et les entreprises israéliennes jusqu’à ce que le gouvernement israélien respecte les droits de l’homme du peuple palestinien. Cette action entreprise par le festival « Balkan Trafik » est donc un geste fort en faveur de la solidarité avec le peuple palestinien.
Cette décision ne s’est pas faite sans controverse, bien sûr. Certains critiquent le mouvement BDS, affirmant qu’il vise à délégitimer Israël en tant qu’État, plutôt que de critiquer sa politique d’occupation. Cependant, le mouvement BDS soutient que sa politique est non-violente et qu’elle vise à faire pression sur Israël pour qu’il respecte les droits de l’homme du peuple palestinien.
Quoi qu’il en soit, cette décision du festival « Balkan Trafik » soulève des questions importantes sur le rôle de la culture et du divertissement dans la politique. Est-ce que les événements culturels peuvent être séparés de la politique ? Ou est-ce que la participation à de tels événements peut être considérée comme une forme de complicité avec la politique de l’occupation israélienne ?
Ces questions ne sont pas faciles à répondre, mais elles méritent d’être posées. En fin de compte, la décision du festival « Balkan Trafik » montre que la solidarité avec le peuple palestinien peut prendre de nombreuses formes, y compris celles qui ont un impact sur la culture et le divertissement. La décision montre également que le mouvement BDS est capable de mobiliser des actions concrètes en faveur de la justice pour le peuple palestinien.