Le journal espagnol El Confidential vient de publier un article incendiaire de l’expert en développement Javier Fumero, qui s’interroge sur les informations compromettantes que le roi du Maroc Mohammed VI aurait extorquées au Premier ministre espagnol Pedro Sanchez. Selon Fumero, cette situation expliquerait le silence de Sanchez face aux actions du Maroc mettant en péril la sécurité de l’Espagne.

Récemment, le journal El Mundo a révélé que le Maroc avait signé un contrat avec les États-Unis pour l’acquisition de 18 systèmes de missiles HIMARS et de 112 missiles sol-sol, renforçant ainsi son arsenal militaire. Le Département d’État américain justifie cet accord par le rôle crucial que Rabat joue dans le maintien de la stabilité en Afrique du Nord et la lutte contre les groupes djihadistes. Toutefois, cette coopération militaire entre le Maroc et les États-Unis soulève des inquiétudes quant à la position de l’Espagne dans la région.

Fumero souligne que le Maroc a montré à plusieurs reprises qu’il n’est pas digne de confiance envers l’Espagne. Bien que l’Algérie soit le principal adversaire du Maroc dans la région, l’Espagne ne peut pas dormir sur ses lauriers. Ce réarmement marocain inquiète d’autant plus l’Espagne que Ceuta et Melilla, deux enclaves espagnoles en Afrique du Nord, sont convoitées par le royaume alaouite, qui a récemment obtenu la reconnaissance de sa souveraineté sur le Sahara.

Le gouvernement espagnol dirigé par Pedro Sanchez semble être dans une position de faiblesse face à son voisin. En effet, Sanchez a fait des concessions à Rabat et a trahi des années de lutte du Parti socialiste, notamment en abandonnant le Front Polisario. Fumero n’hésite pas à évoquer le piratage du téléphone de Sanchez par le programme israélien Pegasus, dont Mohammed VI aurait profité pour obtenir des informations compromettantes sur le Premier ministre espagnol.

Face à ces révélations, la question se pose : pourquoi Pedro Sanchez reste-t-il silencieux face aux actions du Maroc qui menacent la sécurité de l’Espagne ? Le Premier ministre espagnol se retrouve désormais dans une situation délicate, devant concilier les intérêts de son pays avec ceux de son voisin, tout en protégeant sa propre réputation.

En conclusion, cet article met en lumière les enjeux géopolitiques qui entourent l’Espagne et le Maroc, tout en soulevant des questions sur l’intégrité du Premier ministre espagnol. Les concessions faites à Rabat et le silence de Sanchez face au réarmement du Maroc pourraient avoir de lourdes conséquences sur la sécurité de l’Espagne et de ses territoires en Afrique du Nord. Il est temps pour Pedro Sanchez de faire preuve de transparence et de prendre des décisions fermes pour protéger les intérêts de son pays.

Changement de position historique sur le Sahara et scandale d’espionnage mettent en péril la sécurité de l’Espagne

Depuis des décennies, le Sahara a été le théâtre d’un conflit complexe entre le Maroc et le Front Polisario, qui revendique l’indépendance du territoire. L’Espagne, ancienne puissance coloniale de la région, a longtemps adopté une position de neutralité active, tentant de jouer un rôle de médiateur dans le conflit.

Cependant, en mars de l’année dernière, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a annoncé un changement historique dans la position de l’Espagne sur le Sahara . L’Espagne a coupé son soutien traditionnel au peuple sahraoui et a accepté le plan d’autonomie proposé par le Maroc, mettant fin à des décennies de neutralité.

Cette décision a été vivement critiquée par certains, notamment l’écrivain Fumero, qui a demandé pourquoi l’Espagne avait abandonné sa position traditionnelle et s’était placée, pour la première fois de son histoire, officiellement en faveur de l’une des parties. Il a également questionné le manque d’accord avec le principal parti d’opposition et la démarche extrêmement hostile envers l’Algérie, un partenaire économique crucial pour l’Espagne.

Il est important de noter que cette décision pourrait être liée à un scandale d’espionnage récent. Le journal britannique The Guardian a révélé en mai dernier que plus de 200 téléphones mobiles espagnols avaient été espionnés via le programme Pegasus de la société israélienne NSO Group, avec des indices pointant vers le Maroc comme possible coupable. Parmi les cibles figuraient les organes du Premier ministre Pedro Sánchez et de la ministre de la Défense Margarita Robles.

Cette révélation soulève des questions sur la sécurité nationale de l’Espagne et la possible fuite de secrets indescriptibles. L’écrivain Fumero a également demandé si le Maroc avait pu extraire des informations stratégiques de ces téléphones.

En fin de compte, la politique étrangère est souvent complexe et multifacettes, influencée par de nombreux facteurs différents. Cependant, il est important de surveiller de près les développements dans la région et de comprendre les raisons et les conséquences de tout changement de position diplomatique. Il est également essentiel de garantir la sécurité nationale de l’Espagne et de protéger ses intérêts économiques et géopolitiques.