Eric Ciotti, président du parti des Républicains, doit effectuer une visite de trois jours au Maroc à partir de mercredi, malgré les relations tendues entre la France et le Royaume. Cette visite est très attendue par la France, qui espère que cela contribuera à apaiser les tensions.
La visite d’Eric Ciotti intervient dans un contexte difficile de relations bilatérales entre le Maroc et la France. La visite du président du Sénat français, Gérard Larcher, a été reportée à plusieurs reprises, tandis que la visite d’Etat du président français Emmanuel Macron est également incertaine, en raison de différends diplomatiques et de manque de coordination entre les deux pays.
La crise entre la France et le Maroc se manifeste notamment par l’absence d’un ambassadeur du Maroc à Paris depuis la réaffectation de Mohamed Benchaaboun le 10 février dernier, dans un contexte de changement d’ambassadeur français à Rabat. Cette situation montre bien l’ampleur des divergences entre les deux pays.
Le déplacement d’Eric Ciotti, qui devrait durer jusqu’à vendredi, est très attendu à Paris, car il représente une bouée de sauvetage pour le gouvernement français, qui cherche à abattre sa dernière carte maîtresse devant l’impartialité de la position marocaine et les nombreux dossiers qui empoisonnent les relations bilatérales.
Eric Ciotti, qui a des positions antagonistes à celles de la diplomatie française sous Emmanuel Macron, est favorable à l’approfondissement des relations avec le Maroc et s’est prononcé en faveur de la souveraineté du Royaume sur le Sahara occidental.
Le parti des Républicains a qualifié cette visite de réaffirmation de l’attachement de la famille politique aux liens d’amitié qui unissent les deux pays. Cette amitié est basée sur une relation de fraternité et de responsabilité, selon le communiqué du parti.
La visite d’Eric Ciotti est donc très importante pour les deux pays, qui cherchent à renouer des liens amicaux et à trouver une solution à leurs différends. Il est à espérer que cette visite contribuera à apaiser les tensions et à renforcer les relations bilatérales entre la France et le Maroc.