Les exportations de carottes du Maroc sont en constante hausse depuis 2017, avec un volume multiplié par près de 1,5 en 2022 et une hausse de 80% en janvier 2023, selon le portail spécialisé EastFruit. Les pays d’Afrique subsaharienne, en particulier les pays de l’ouest du Sahel, sont les principaux importateurs de carottes marocaines, avec une augmentation des importations en raison d’une sécheresse et d’un stress hydrique dans la région. En revanche, les exportations vers l’Union européenne continuent de baisser, atteignant seulement 730 tonnes en 2022, soit une chute de plus de la moitié par rapport à 2020.
La saison d’approvisionnement des carottes marocaines s’est prolongée en 2022 et le pic des exportations a été atteint à la fin de l’automne. Par rapport aux tomates de serre, aux patates douces et aux myrtilles fraîches, les carottes marocaines sont principalement exportées vers les pays d’Afrique subsaharienne, tandis que les exportations vers l’UE continuent de diminuer.
EastFruit souligne que la Mauritanie, le Sénégal, le Mali et le Burkina Faso sont les principaux importateurs de carottes marocaines. La région ouest du Sahel est l’une des régions les plus touchées par le changement climatique, avec des retards dans la saison des pluies et des périodes de sécheresse. En outre, les producteurs locaux doivent faire face à une augmentation globale des prix des engrais, ce qui entraîne une augmentation des importations de nombreux produits agricoles, notamment les carottes.
Les exportations de carottes du Maroc ont été de 43 000 tonnes en 2022, atteignant un niveau record. Les exportations vers l’UE ont culminé à 1 400 tonnes en 2020, mais seulement 730 tonnes ont été exportées vers la zone européenne depuis le Maroc en 2022. Les exportations de carottes vers l’UE représentaient environ 10% de toutes les exportations de carottes marocaines en 2017, tandis que leur part est tombée à seulement 2% en 2022.
En somme, les exportations de carottes marocaines continuent d’augmenter, mais avec une tendance à la baisse vers l’UE et une augmentation des importations vers les pays d’Afrique subsaharienne, en particulier les pays de l’ouest du Sahel.