France: L’exécutif français annonce un plan de lutte contre la fraude fiscale et sociale, qui s’attaque aux pays du Maghreb. Les ministres Bruno Le Maire et Gabriel Attal ont créé la polémique en évoquant les aides sociales qui sont envoyées au Maghreb, suscitant l’indignation d’une grande partie de la gauche française et même au-delà. Cette mesure polémique permettra à l’Etat français de limiter le versement de prestations sociales à ceux qui vivent hors de France.

Ces propos du gouvernement français ont suscité une levée de boucliers en France et à l’étranger, car ils sont clairement discriminatoires. L’Exécutif français ne cesse, à chaque occasion, d’exprimer haut et fort sa haine du Maghrébin. Ces mesures sont un lot quotidien de racisme, de discrimination et de tentatives de division de la communauté maghrébine, qu’elle soit française ou non. Cela montre que la France de Macron est en train de virer de bord et de se transformer en parti d’extrême droite pour récupérer un électorat perdu, alarmé par la chute de la popularité du président.

Le gouvernement français met en place cette mesure alors que la fraude aux prestations sociales demeure difficile à évaluer et représente un coût bien inférieur à la fraude fiscale. Bien peu par rapport à la fraude fiscale (tout impôts confondus) qui représenterait pour sa part « entre 80 et 100 milliards d’euros ». Il est facile d’attribuer la moitié des fraudes sociales aux entreprises (travail au noir) selon les Unions de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d’allocations familiales (URSSAF).

Ces mesures sont considérées comme un acte raciste par de nombreux observateurs, y compris en France. Le gouvernement français vise les personnes en situation précaire qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts en France avec leur maigre pension. Les compagnies aériennes vont être sollicitées pour tracer les déplacements des bénéficiaires de ces aides et repérer ceux qui fraudent. Cette mesure est un acte de discrimination qui permettra à l’Etat français de limiter le versement de prestations sociales à ceux qui vivent hors de France.

En somme, cette mesure est considérée comme un nouvel exemple de la discrimination et du racisme que subissent les populations maghrébines en France, qui sont stigmatisées à chaque occasion. Ces mesures ne répondent pas aux vrais problèmes de la fraude fiscale et sociale en France et sont considérées comme des mesures populistes qui ne permettront pas de remédier à ces problèmes.