La Journée internationale des travailleurs, qui est célébrée chaque année le 1er mai, sera célébrée au Maroc malgré la reprise du dialogue social. Les syndicats marocains ont annoncé leurs préparatifs pour cette célébration qui prendra la forme d’une protestation contre les conditions de vie caractérisées par la cherté. Cette célébration sera également l’occasion de fortifier les acquis de la classe travailleuse. Les femmes et les hommes de l’éducation ont également décidé de célébrer cette journée internationale en lançant un appel pour faire face à la politique de classe et rejeter les accords régressifs.

Les préparatifs des syndicats pour la Journée internationale des travailleurs

Les syndicats marocains ont décidé de célébrer la Journée internationale des travailleurs malgré la reprise du dialogue social. Ils ont élaboré différentes formules pour célébrer cette journée, qui prendra la forme d’une protestation contre les conditions de vie caractérisées par la cherté. Les syndicats ont également l’intention de fortifier les acquis de la classe travailleuse. La « Confédération démocratique du travail » a exprimé sa position sur le dialogue social immédiatement après sa rencontre avec le Premier ministre. La branche du syndicat dans la ville de Mohammedia a publié un communiqué invitant les travailleurs à commémorer le 1er mai en mobilisant patriotiquement pour faire face à la cherté de la vie, à l’envolée des prix du carburant et à la propagation du chômage chez les jeunes.

Le syndicat de l’éducation a également décidé de célébrer la Journée internationale des travailleurs en lançant un appel pour faire face à la politique de classe. Dans un communiqué reçu, l' »Université nationale de l’éducation » a appelé les femmes et les hommes de l’éducation travaillant dans l’éducation nationale, l’enseignement primaire et le sport, ainsi que l’enseignement supérieur, la recherche scientifique et l’innovation, à faire du 1er mai 2023 une occasion de mobilisation pour lutter contre l’accord régressif de 2023 et soutenir toutes les luttes des travailleurs de l’éducation qui rejettent cet accord.

Les revendications des syndicats pour la Journée internationale des travailleurs

Les syndicats marocains ont énuméré un certain nombre de revendications pour la Journée internationale des travailleurs. La « Confédération démocratique du travail » a déclaré que le Premier ministre Aziz Akhannouch s’était soustrait à la mise en œuvre de l’accord du 30 avril 2022 et à la politique de fuite en avant. Le syndicat a souligné la nécessité de mettre en œuvre les engagements contenus dans l’accord d’avril au 30 décembre 2022, à savoir l’augmentation générale des salaires et la révision des tranches d’imposition, la résolution des conflits sociaux chroniques, l’arrêt des licenciements massifs et le respect des libertés syndicales.

Le syndicat de la ville de Mohammedia a également exprimé sa position en affirmant que la commémoration de la Journée internationale des travailleurs au Maroc intervient « dans le contexte actuel » qui est « caractérisé par la volonté du gouvernement le désaveu de ses obligations », ainsi que « la persévérance dans la grève des libertés syndicales », et ce qu’elle a qualifié de « violation » du Code du travail et « d’incitation au travail précaire par la manutention et l’intérim, préparant l’achèvement des acquis de la retraite, et restreindre le droit de grève ». Le syndicat a souligné la nécessité de mettre un terme à la vague de hausse des prix, par une augmentation générale des salaires et des retraites dans le secteur privé et la fonction publique, ainsi qu’un soutien aux nécessiteux parmi les citoyens, en combattant les lobbies monopolistes, en contrôlant les marchés et en faisant du commerce en cas de crise.

Le syndicat de l’éducation a également énuméré un certain nombre de revendications locales, notamment l’annulation de toutes les augmentations énormes des matériaux de base et du carburant, le renforcement du rôle du fonds de compensation pour protéger le pouvoir d’achat de tous les Marocains et l’augmentation réelle des salaires. Le syndicat a également demandé l’approbation de la justice fiscale sur les revenus et les entreprises et l’imposition d’un impôt sur la fortune, ainsi que d’autres demandes incluses dans la déclaration.

La position des syndicats sur le dialogue social

La position des syndicats marocains sur le dialogue social est claire. Ils ont accusé le Premier ministre Aziz Akhannouch de se soustraire à la mise en œuvre de l’accord du 30 avril 2022 et à la politique de fuite en avant. Le syndicat de la ville de Mohammedia a également qualifié la politique du gouvernement de violation du Code du travail et d’incitation au travail précaire. Les syndicats marocains ont souligné la nécessité de mettre en œuvre les engagements contenus dans l’accord d’avril au 30 décembre 2022, à savoir l’augmentation générale des salaires et la révision des tranches d’imposition, la résolution des conflits sociaux chroniques, l’arrêt des licenciements massifs et le respect des libertés syndicales.

En conclusion, les syndicats marocains sont déterminés à célébrer la Journée internationale des travailleurs malgré la reprise du dialogue social. Ils ont énuméré un certain nombre de revendications pour cette journée, notamment l’augmentation générale des salaires et des retraites dans le secteur privé et la fonction publique, l’approbation de la justice fiscale sur les revenus et les entreprises et l’imposition d’un impôt sur la fortune, ainsi que la résolution des conflits sociaux chroniques, l’arrêt des licenciements massifs et le respect des libertés syndicales. Les syndicats marocains appellent à la mobilisation pour faire face à la cherté de la vie, à l’envolée des prix du carburant et à la propagation du chômage chez les jeunes. Ils exigent également le renforcement du rôle du fonds de compensation pour protéger le pouvoir d’achat de tous les Marocains et la mise en place d’une échelle mobile des salaires en fonction des prix élevés.

Les syndicats marocains sont également critiques à l’égard du dialogue social. Ils ont accusé le Premier ministre Aziz Akhannouch de se soustraire à la mise en œuvre de l’accord du 30 avril 2022 et de pratiquer une politique de fuite en avant. Ils ont également dénoncé la violation du Code du travail et l’incitation au travail précaire. Les syndicats marocains ont donc appelé le gouvernement à respecter ses engagements en matière de dialogue social et à mettre en œuvre les accords conclus pour répondre aux revendications de la classe travailleuse.

Enfin, la Journée internationale des travailleurs au Maroc intervient dans un contexte marqué par la crise économique et sociale due à la pandémie de COVID-19. Les syndicats marocains estiment que la crise actuelle renforce la nécessité de défendre les droits des travailleurs et de lutter contre la cherté de la vie et l’envolée des prix du carburant. Ils appellent donc à une mobilisation générale pour faire face à cette situation difficile et renforcer les acquis de la classe travailleuse.