Le Maroc est en deuil suite à la disparition de l’un de ses éminents membres, Khalid Naciri, ancien ministre de la Communication sous le gouvernement El Fassi et l’un des dirigeants du Parti du progrès et du socialisme (PPS). Naciri est décédé à l’âge de 77 ans dans une clinique de Rabat, mercredi soir.
L’homme politique a occupé de nombreux postes de haut niveau tout au long de sa longue carrière, y compris celui d’ambassadeur du Maroc au Royaume de Jordanie lors de sa dernière mission officielle en 2018. Avocat de formation, il a également été président de l’Organisation marocaine des droits humains, président de la Commission Arabe Permanente des Droits de l’Homme et directeur de l’Institut Supérieur de l’Administration (ISA).
Toutefois, c’est en tant que ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement marocain de 2007 à 2012 que Khalid Naciri a acquis une renommée nationale et internationale pour sa compétence en matière de communication. Il était considéré comme un excellent communicant et un diplomate accompli.
Le Bureau politique du Parti du progrès et du socialisme a exprimé ses regrets dans un communiqué, qualifiant Khalid Naciri de « militant » et de « grand patriote ». Le parti a également annoncé que la date de l’inhumation du défunt sera communiquée ultérieurement.
La nouvelle de la disparition de Khalid Naciri a suscité une grande tristesse parmi ses amis, collègues et admirateurs. Beaucoup ont rendu hommage à son intégrité et à sa sagesse politique.
Les hommages continuent d’affluer pour Khalid Naciri, qui laisse derrière lui un héritage impressionnant en matière de service public, de droits de l’homme et de communication politique. Sa disparition est une perte pour le Maroc et pour le monde entier.