La tension entre la France et le Maroc ne cesse de croître, cette fois-ci en raison du refus continu des visas aux Marocains. Les autorités françaises ont été accusées d’utiliser divers prétextes pour refuser les demandes de visa, ce qui a suscité l’indignation des Marocains. Le rappeur Taha Fahssi alias El Grande Toto et la chanteuse Manal Benchlikha ont déjà fait les frais de cette politique restrictive, mais les refus se poursuivent, notamment pour les imams souhaitant se rendre en France pour le mois sacré de Ramadan.
La ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, avait pourtant affirmé avoir pris des mesures pour restaurer une relation consulaire normale dans le domaine migratoire lors de sa visite au Maroc en décembre dernier.
Cependant, les rendez-vous pour les demandes de visa sont toujours indisponibles sur le site de TLS Contact, le prestataire de service, et les refus persistent.
En plus des désagréments causés par ces refus, les frais de visa Schengen auprès de la France s’élèvent jusqu’à 1200 DH par personne, en plus des frais d’assurance.
En cas de refus de visa, quel que soit le motif, les demandeurs ne sont pas remboursés et doivent faire une nouvelle demande, en payant à nouveau les frais et en rassemblant à nouveau tous les documents requis.
Face à cette situation, la Fédération marocaine des Droits du Consommateur (FMDC) a intenté une procédure pour la restitution des frais de visa refusés, malgré la réponse négative de l’ambassade de France au Maroc sur cette question.
La FMDC appelle les Marocains qui se sont vu refuser leur visa Schengen par la France à se mobiliser pour l’aider à monter un dossier solide et demander la restitution des frais de visa refusés.
En somme, la politique restrictive de la France en matière de délivrance de visas aux Marocains continue de susciter l’indignation et la frustration chez les citoyens marocains. La FMDC est engagée dans une lutte pour obtenir la restitution des frais de visa refusés, mais cela nécessite une mobilisation de la part des Marocains pour soutenir leur démarche.