La candidature ibéro-marocaine pour la Coupe du monde de football 2030 ne fait pas l’unanimité auprès de certaines fédérations, notamment la Fédération Française de Football (FFF). Cette alliance entre l’Espagne, le Portugal et le Maroc, qui a de fortes chances de remporter la compétition, ne semble pas plaire à la France. Les autres candidats, tels que l’Argentine, le Paraguay, l’Uruguay et le Chili, ont également uni leurs forces pour organiser le « Mondial du centenaire », mais il semble que cette candidature ne soit pas aussi solide que celle du trio ibéro-marocain.

L’élargissement de la compétition de 32 à 48 équipes à partir de 2026 a créé un besoin accru en infrastructures, ce qui a incité les pays à former des alliances pour candidater à une Coupe du Monde. Cependant, la France semble encore en désaccord avec cette nouvelle tendance. La candidature du trio espagnol, portugais et marocain offre une occasion unique pour l’Europe et l’Afrique de travailler ensemble. Pourtant, la France, qui est voisine de l’Espagne et du Portugal, ne semble pas prête à encourager cette candidature.

La France a été vexée de ne pas avoir été sollicitée pour faire valoir son avis sur les intentions de ses « ex indigènes ». Cependant, les discussions pour la candidature d’une Coupe du monde ont lieu d’Etat à Etat, et le Maroc a été sollicité pour former cette alliance. La France semble rechigner sur son échec diplomatique avec le Maroc, notamment par rapport aux relations entre Rabat et Madrid. Les relations entre ces deux pays se sont nettement réchauffées après que l’Espagne se soit alignée sur la position marocaine à propos de la marocanité du Sahara, contrairement à l’Exécutif de Macron.

Les trois pays postulants pour l’organisation de la Coupe du monde 2030 disposent de stades aux normes FIFA et sont très bien équipés en termes de logement, de transports et de santé. Le Maroc, qui dispose de six stades homologués, envisage même de construire un nouveau stade d’une capacité de 100 000 places, soit le plus grand d’Afrique. La Fédération Royale Marocaine de Football a scellé sur le Continent quelque 45 partenariats, ce qui lui garantit autant de voix lors du vote pour l’attribution de la compétition.

En conclusion, la candidature du trio ibéro-marocain pour l’organisation de la Coupe du monde de football en 2030 semble être la plus solide, mais la France semble encore réticente à l’idée de cette alliance. Il est temps pour la France de réaliser que les candidatures uniques n’ont plus pignon sur rue, et que les alliances pour candidater à une Coupe du Monde sont désormais la norme. L’Europe et l’Afrique ont l’opportunité de travailler ensemble pour offrir un événement sportif de premier plan, mais cela nécessite une coopération sans faille de toutes les parties impliquées.