Maroc: Des dizaines d’imams marocains se voient refuser l’entrée en France pour diriger les prières de Tarawih pendant le mois sacré du ramadan. Selon les médias locaux, environ 60 imams ont vu leur demande de visa rejetée par les services consulaires français au Maroc. Pendant ce temps, de nombreux imams marocains ont été accueillis dans d’autres pays européens et américains pour y diriger les prières de Tarawih.
Cette décision des autorités françaises a suscité de nombreuses critiques, notamment de la part de « Maghreb Intelligence », un site proche des services de renseignement marocains, qui a déclaré que « les imams marocains sont devenus persona non grata en France pendant le mois de ramadan ». De plus, le site a accusé les autorités françaises de ne pas tenir leurs promesses d’accorder des facilités aux Marocains lors de la demande de visa, les qualifiant de « coup de poussière dans les yeux ».
Le rejet de ces visas d’entrée en France a des conséquences importantes pour les communautés musulmanes marocaines de France. Les imams marocains sont très populaires auprès de ces communautés, en raison de leur connaissance de la langue arabe et de leur proximité culturelle et religieuse. Leur absence pendant le mois de ramadan peut donc être perçue comme un manque.
Les raisons de ce refus de visas d’entrée en France ne sont pas claires. Certains suggèrent que cela pourrait être lié à la politique d’immigration et de sécurité de la France. D’autres spéculent que cela pourrait être dû à des divergences politiques entre les deux pays.
En tout cas, cette décision des autorités françaises a des conséquences négatives sur la communauté musulmane marocaine de France, qui est déjà confrontée à de nombreux défis. Cette situation souligne également la nécessité pour les gouvernements de travailler ensemble pour faciliter les échanges culturels et religieux, surtout pendant le mois de ramadan, qui est une période importante pour les musulmans du monde entier.
En conclusion, le refus de visas d’entrée en France pour les imams marocains pendant le mois de ramadan est une situation préoccupante pour la communauté musulmane marocaine de France. Les raisons de cette décision restent floues, mais cela souligne la nécessité pour les gouvernements de travailler ensemble pour faciliter les échanges culturels et religieux, surtout pendant les périodes sacrées. Espérons que les autorités françaises reconsidèrent leur position à l’avenir et permettent aux imams marocains d’entrer en France pour diriger les prières de Tarawih.
