Depuis plusieurs mois maintenant, une élue marocaine issue du Rassemblement National des Indépendants (RNI), parti au pouvoir, ne s’est pas présentée au Maroc, après avoir terminé sa mission en France. Il s’agit de M.B., membre du conseil provincial de Meknès et vice-présidente de la Commission du développement rural, de l’eau et de l’environnement. Selon le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia, l’élue serait toujours en France, bien qu’elle soit considérée comme étant en mission à l’étranger.
Une mission qui a duré plus longtemps que prévu
Le 15 novembre 2022, M.B. s’est envolée pour la France pour participer à une mission destinée à prendre connaissance de plusieurs expériences françaises en matière de préservation de l’environnement. Cependant, son absence prolongée en France a alerté les autorités marocaines, notamment le gouverneur et le wali de la région qui ont adressé des correspondances au président du Conseil provincial pour en savoir plus sur cette mission.
Une élue « harraga » ?
Alors que les autorités marocaines s’interrogent sur les raisons de la prolongation de cette mission, des rumeurs circulent sur les réseaux sociaux quant à la véritable intention de M.B. de rester en France. Certains la soupçonnent d’être tentée par l’immigration. En effet, le fait qu’elle continue de bénéficier d’une indemnité journalière de près de 1 500 DH, bien qu’elle soit considérée comme étant en mission, a éveillé les soupçons de certaines personnes.
Un silence qui inquiète
Le gouverneur et le wali de la région, en leur qualité de garants de la tutelle, ont adressé des correspondances au président du Conseil provincial pour obtenir des précisions sur cette mission. Cependant, à ce jour, aucune réponse n’a été donnée. Ce silence inquiète les autorités marocaines qui souhaitent comprendre les raisons de l’absence prolongée de l’élue.
enfin, la disparition de M.B. suscite de nombreuses interrogations quant à la véritable intention de l’élue de rester en France. Si certains évoquent la possibilité d’une tentation d’immigration, d’autres pointent du doigt un manque de transparence de la part des autorités locales. Le silence qui entoure cette affaire ne fait que renforcer les soupçons quant aux véritables raisons de l’absence prolongée de M.B. et pose des questions sur la gestion de la mission. Les autorités marocaines devraient lever le voile sur cette affaire pour apaiser les esprits et éviter que cette situation ne s’éternise.