Le CNESTEN, Centre National de l’Energie, des Sciences et des Techniques Nucléaires, et la Commission Africaine de l’Energie Nucléaire (AFCONE) ont signé un mémorandum d’entente visant à renforcer les capacités régionales en Afrique pour les applications pacifiques de l’énergie nucléaire. La signature de ce mémorandum, en présence de la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, témoigne de l’engagement du Maroc à renforcer sa coopération avec les institutions africaines dans les différents domaines de l’énergie nucléaire.

A travers ce mémorandum, le CNESTEN partagera son expertise avec AFCONE pour promouvoir les sciences et technologies nucléaires, de manière sûre et durable, et répondre aux besoins croissants du développement socio-économique en Afrique. Ce mémorandum s’articule autour de l’échange d’expérience et des bonnes pratiques entre AFCONE et CNESTEN dans les domaines de l’énergie nucléaire, la sûreté nucléaire, la sécurité nucléaire ou encore les applications pacifiques nucléaires dans les divers secteurs socio-économiques, notamment la santé, l’agriculture, l’environnement, l’eau et l’industrie. Le CNESTEN appuiera les programmes d’AFCONE dans les thématiques de la recherche scientifique, la formation académique et professionnelle, l’expertise techniques, ainsi que les analyses de laboratoires.

Le Maroc souhaite ainsi contribuer au développement de l’utilisation pacifique, sûre et sécurisée des technologies nucléaires dans de multiples secteurs socio-économiques. Cette collaboration témoigne également de la volonté du Maroc de renforcer sa coopération avec les institutions africaines, pour un développement durable de la région.

AFCONE, créée dans le cadre du Traité de Pelindaba, dans l’objectif de disposer d’une zone exempte d’armes nucléaires en Afrique, est institué sous l’égide de l’Union Africaine. Ce mémorandum représente donc un jalon majeur dans la nouvelle approche de partenariat que promeut AFCONE. Cette collaboration, basée sur l’échange d’expertise et la mise en commun des connaissances, permettra de renforcer les capacités régionales en Afrique pour les applications pacifiques de l’énergie nucléaire, pour un développement socio-économique durable de la région.