Maroc: Selon le rapport « Fixed Income Weekly » de BMCE Capital Global Research (BKGR), le déficit de liquidité bancaire au Maroc a connu une baisse significative de 11,01% au cours de la semaine allant du 30 mars au 5 avril. Ce dernier s’est ainsi établi à 101,7 milliards de dirhams (MMDH), soit une amélioration notable par rapport aux semaines précédentes.

Cette amélioration s’explique en partie par l’augmentation des avances à 7 jours de la Banque Centrale, qui sont passées de 55,1 MMDH la semaine précédente à 43,4 MMDH pour la semaine à venir. Une telle injection de liquidité est de nature à stimuler l’économie et à soutenir les activités commerciales du pays.

Malgré cette injection de liquidité, les placements du Trésor ont connu une baisse, avec un encours maximal quotidien de 40,4 MMDH au 31 mars. Cette situation est préoccupante, car elle pourrait indiquer une faible confiance des investisseurs dans les titres de dette du Trésor marocain.

En outre, le taux moyen pondéré est resté stable à 3% tandis que le MONIA (indice monétaire de référence au jour le jour) a reculé à 2,844%. Cette situation peut être interprétée comme une réduction des tensions sur le marché monétaire, mais il est important de noter que cela reste un indicateur à court terme et que la situation peut rapidement changer.

Dans l’ensemble, ces développements sont encourageants pour l’économie marocaine, mais il est important de rester vigilant face à la volatilité des marchés financiers. Les autorités financières devraient continuer à surveiller la situation de près et à prendre des mesures appropriées pour soutenir l’économie en cas de besoin.

Il est également important de souligner que ces développements ont des implications pour les entreprises et les particuliers qui cherchent à emprunter de l’argent. Une amélioration de la liquidité bancaire pourrait entraîner une baisse des taux d’intérêt et des coûts d’emprunt, ce qui pourrait stimuler l’activité économique et favoriser la croissance.

En fin de compte, il est essentiel que les autorités financières continuent de travailler en étroite collaboration avec les acteurs du marché pour maintenir la stabilité financière et favoriser une croissance économique durable et équitable pour tous.