Maroc: En ce jour béni de l’Aïd Al Fitr, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a décidé de gracier 1518 personnes, condamnées par différents tribunaux du Royaume. Un acte de clémence qui vient souligner une fois de plus l’importance de la réconciliation et de la cohésion sociale au Maroc.
La grâce royale est une tradition bien ancrée dans la culture marocaine, qui consiste en une remise partielle ou totale de la peine prononcée par les tribunaux à l’encontre des condamnés. Cette tradition est généralement exercée à l’occasion de fêtes religieuses, notamment l’Aïd Al Fitr et l’Aïd Al Adha.
Cet acte de clémence intervient dans un contexte particulier marqué par la pandémie de la Covid-19 et ses répercussions sociales et économiques. Il permettra à ces personnes graciées de retrouver leur liberté et de rejoindre leur famille à l’occasion de la fête de l’Aïd Al Fitr.
17 détenus d’affaires d’extrémisme et de terrorisme bénéficient de la grâce royale
Parmi les bénéficiaires de la grâce royale, 17 personnes condamnées dans des affaires d’extrémisme et de terrorisme ont vu leur peine allégée. Ces détenus ont obtenu l’approbation royale après avoir officiellement exprimé leur attachement aux constantes et aux sacralités de la Nation et aux institutions nationales, révisé leurs orientations idéologiques et rejeté l’extrémisme et le terrorisme.
Cette décision est un signal fort envoyé à l’ensemble de la société marocaine, rappelant que le Maroc est un pays qui prône la tolérance et la modération, et qu’il est capable de réinsérer les personnes ayant commis des erreurs dans la société. C’est également une preuve que la justice au Maroc est impartiale et qu’elle ne fait pas de distinction entre les citoyens, quelles que soient leurs origines et leurs convictions.
Une politique de réconciliation nationale
Cette politique de réconciliation nationale initiée par le Roi Mohammed VI a pour objectif de réintégrer les personnes ayant commis des erreurs dans la société, en leur offrant une seconde chance. Elle vise également à promouvoir l’unité nationale et à renforcer la cohésion sociale dans un contexte régional et international marqué par l’instabilité et le radicalisme.
Cette politique s’appuie sur plusieurs axes, notamment la réforme du système judiciaire, la promotion des droits de l’Homme, la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme, la protection des minorités et le renforcement de la démocratie participative. Elle est également basée sur l’écoute et le dialogue, en permettant aux différentes parties prenantes de s’exprimer librement et de participer à la construction d’un Maroc moderne et prospère.
La grâce royale est donc un élément clé de cette politique de réconciliation nationale, en permettant aux personnes ayant commis des erreurs de retrouver leur place dans la société et en favorisant la réinsertion sociale et professionnelle. Cette politique a déjà permis à des milliers de personnes de retrouver leur dignité et leur place dans la société, en contribuant à la consolidation de l’Etat de droit et de la démocratie.
Une décision saluée par les organisations de défense des droits de l’Homme
La décision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI d’accorder sa grâce à 1518 détenus, dont 17 dans des affaires d’extrémisme et de terrorisme, a été saluée par les organisations de défense des droits de l’Homme. Elles ont rappelé l’importance de cette décision pour la consolidation de l’Etat de droit et la promotion des droits de l’Homme au Maroc.
Ces organisations ont également appelé à la poursuite des réformes dans le domaine de la justice et des droits de l’Homme, en particulier en ce qui concerne la protection des minorités et la lutte contre la discrimination et les violences.
La décision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI est également un signal fort envoyé aux pays voisins et à la communauté internationale. Elle témoigne de la capacité du Maroc à promouvoir la tolérance et la modération, et à contribuer à la stabilité et à la sécurité dans la région.
En somme, la décision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI d’accorder sa grâce à 1518 détenus pour l’Aïd Al Fitr est un acte de clémence qui témoigne de l’importance de la réconciliation et de la cohésion sociale au Maroc. Cette décision est également un signal fort envoyé à la communauté internationale, rappelant que le Maroc est un pays qui prône la tolérance et la modération, et qu’il est capable de réinsérer les personnes ayant commis des erreurs dans la société.