Maroc : L’Agence nationale des eaux et forêts (ANEF) a présenté son nouveau modèle de développement pour la pêche et l’aquaculture continentale, pour la période allant de 2023 à 2030. Ce modèle reflète un changement de paradigme dans la manière de gérer ce secteur, en vue de la mise en place de filières piscicoles durables à l’échelle nationale, qui créent de la valeur et profitent aux populations locales et aux investisseurs privés. Selon Badr Laamiri, chef du département de la pêche et de l’aquaculture continentale à l’ANEF, ce nouveau modèle répond à plusieurs enjeux, tels que la durabilité des ressources, l’adaptation aux effets des changements climatiques, le principe de la régionalisation et l’approche participative.
Le nouveau modèle de développement de l’ANEF est soutenu par la FAO et répond aux principes directeurs de la stratégie de la FAO pour 2022-2031 en matière de valorisation de la biodiversité aquatique. L’objectif est d’atteindre les objectifs de développement durable, notamment en matière d’alimentation, de nutrition et d’amélioration des conditions de vie. Ce modèle est également basé sur une logique de chaîne de valeur qui doit développer à la fois la production de la pisciculture et l’approvisionnement des marchés, étant donné que l’aquaculture est la solution pour répondre aux objectifs de l’alimentation.
Le secteur privé produit actuellement environ 750 tonnes de truite, tilapia, anguille et carpe, pouvant aller jusqu’à 1 000 tonnes. L’objectif de ce nouveau modèle est d’améliorer la production et de stimuler la demande pour les produits issus de la pêche et de l’aquaculture continentale. Le modèle est conçu pour inciter les jeunes entrepreneurs et les entreprises du secteur privé à développer de nouveaux systèmes de production à l’horizon 2030, qui contribueront à l’alimentation, en particulier dans les zones rurales.
La pêche continentale a un grand potentiel au niveau des retenues de barrages, avec une production annuelle estimée à environ 15 000 tonnes de poissons d’eau douce. Le modèle vise à valoriser ces poissons et à les conditionner à travers des stations de conditionnement, afin de pouvoir les commercialiser dans les bonnes normes sanitaires. Les pêcheurs pourront cibler les grandes villes, ce qui est différent de ce qui se passe actuellement.
Le chef du département de la pêche et de l’aquaculture continentale insiste sur la contribution de ce nouveau modèle à l’approvisionnement des marchés en poissons, en utilisant des systèmes de production respectueux de l’environnement. L’objectif est de créer une aquaculture durable et résiliente aux effets du changement climatique. Le modèle de développement de l’ANEF pour la pêche et l’aquaculture continentale est une opportunité pour le Maroc de valoriser ce secteur et de contribuer à la sécurité alimentaire du pays.
En conclusion, la mise en place de ce nouveau modèle de développement pour la pêche et l’aquaculture continentale est une étape importante pour répondre aux objectifs de l’alimentation au Maroc. Les enjeux liés à la durabilité des ressources, à l’adaptation aux changements climatiques, à la régionalisation, à l’approche participative et à la chaîne de valeur sont pris en compte dans ce modèle de développement.
L’ANEF met en avant l’importance de développer des filières piscicoles durables, qui créent de la valeur et profitent aux populations locales et aux investisseurs privés. Le secteur privé produit actuellement environ 750 tonnes de poissons d’eau douce et ce modèle vise à améliorer la production tout en stimulant la demande pour les produits issus de la pêche et de l’aquaculture continentale.
Le modèle de développement de l’ANEF pour la pêche et l’aquaculture continentale est basé sur une logique de chaîne de valeur qui doit développer à la fois la production de la pisciculture et l’approvisionnement des marchés, étant donné que l’aquaculture est la solution pour répondre aux objectifs de l’alimentation. Il s’appuie également sur une approche participative, qui intègre les associations de pêche et les coopératives dans le processus, ainsi que sur une gestion durable de la ressource, qui assure que les retombées économiques profitent à la population locale.
La pêche continentale a un grand potentiel au niveau des retenues de barrages, avec une production annuelle estimée à environ 15 000 tonnes de poissons d’eau douce. Le modèle de développement de l’ANEF vise à valoriser ces poissons et à les commercialiser dans les bonnes normes sanitaires, ce qui contribuera à l’approvisionnement des marchés en poissons.
En somme, ce nouveau modèle de développement de l’ANEF pour la pêche et l’aquaculture continentale est une opportunité pour le Maroc de valoriser ce secteur et de contribuer à la sécurité alimentaire du pays. Il prend en compte les enjeux liés à la durabilité des ressources, à l’adaptation aux changements climatiques, à la régionalisation, à l’approche participative et à la chaîne de valeur, ce qui en fait un modèle innovant et durable pour le développement de ce secteur clé.