Mohammed VI, le roi du Maroc, est apparu récemment très amaigri lors d’une apparition publique, soulevant des questions sur sa capacité à continuer à gouverner efficacement le pays face à une maladie potentiellement invalidante, la sarcoïdose.

La sarcoïdose, une maladie auto-immune qui affecte principalement les poumons et les ganglions lymphatiques, évolue rapidement et peut entraîner des symptômes comme des difficultés respiratoires, une perte de poids et une fatigue importante. Ces symptômes, qui semblent avoir déjà affecté l’apparence physique du roi Mohammed VI, pourraient entraver sa capacité à gouverner le Maroc avec la même vigueur qu’auparavant.

Le monarque a réduit ses apparitions publiques, sans doute en raison de son état de santé. Sa présence récente lors de la présentation d’un véhicule entièrement marocain à Rabat témoigne de sa volonté de rester engagé, mais ne peut dissiper totalement les inquiétudes sur son aptitude à gouverner à long terme.

La sarcoïdose n’est pas une maladie à prendre à la légère. Certes, environ la moitié des cas de sarcoïdose se résolvent spontanément en l’espace de trois ans, selon les Hospices civils de Lyon, mais cela signifie également que la moitié des patients continuent à lutter contre cette maladie bien après ce délai.

En ce sens, la condition de Mohammed VI soulève des interrogations légitimes. Si la maladie persiste, la capacité du roi à remplir ses fonctions avec la même intensité et la même détermination pourrait être sérieusement compromise.

Les Marocains attendent donc de voir comment leur roi naviguera à travers cette épreuve de santé. Sa résilience face à la maladie a jusqu’à présent été admirée, mais les citoyens et les observateurs se demandent si cela sera suffisant pour assurer un leadership stable et efficace dans les années à venir.