Les pharmaciens d’officine du Maroc ont décidé de maintenir leur grève nationale prévue pour le jeudi 13 avril. Cette décision a été prise à la suite d’une réunion tenue jeudi dernier entre les centrales syndicales nationales représentant le secteur de la pharmacie et le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb. Les représentants des pharmaciens ont ainsi exprimé leur mécontentement face à l’inaction du ministère quant à leurs revendications.
Les syndicats ont souligné que les malentendus accumulés dans le secteur de la pharmacie constituent un obstacle à l’exercice professionnel, ainsi qu’à la détérioration des conditions économiques de nombreuses officines. Ils ont également évoqué l’interprétation erronée des marges bénéficiaires réalisées par les pharmaciens dans le rapport annuel de la Cour des comptes, qui a nui à l’image de la profession dans l’opinion publique nationale.
Les représentants des pharmaciens ont expliqué que la réunion avec le ministère de la Santé était préliminaire et que les caractéristiques de cette rencontre n’étaient pas claires, ni l’étendue de l’implication du ministère dans le traitement du dossier des revendications des pharmaciens. Les syndicats ont donc décidé de ne pas renoncer à leur grève nationale, appelant toutes les officines nationales à se mobiliser largement pour faire de ce jalon historique de l’histoire de la profession de pharmacien au Maroc une réussite.
Cette décision de maintenir la grève nationale est une manifestation de la colère et de la frustration des pharmaciens face à l’inaction du ministère de la Santé. Les centrales syndicales nationales ont clairement indiqué que le ministère doit coopérer avec les professionnels pour résoudre les différentes problématiques professionnelles du secteur de l’officine.
Cette situation est particulièrement préoccupante étant donné que les pharmacies nationales font un bon travail au service de leur pays et de leurs citoyens, mais les pharmaciens se sentent dévalorisés et méprisés par le ministère de la Santé. Les pharmaciens sont confrontés à des défis majeurs tels que la pression des prix, la concurrence accrue, les difficultés économiques, les problèmes de réglementation et la baisse de l’image publique de leur profession.
En conclusion, la décision des pharmaciens de maintenir leur grève nationale est le reflet de la frustration et du mécontentement des pharmaciens face à l’inaction du ministère de la Santé. Les centrales syndicales nationales ont appelé le ministère à coopérer avec les professionnels pour résoudre les différentes problématiques professionnelles du secteur de l’officine. Il est temps pour le ministère de la Santé de reconnaître l’importance de la profession de pharmacien et de prendre des mesures concrètes pour répondre aux revendications des pharmaciens.