Le monde de l’espionnage est en ébullition après la révélation explosive de l’affaire Barbara Baron. Selon le journal espagnol El Confidencial, la fille du commissaire général à l’information de la police nationale espagnole aurait travaillé pour les services de renseignement étrangers marocains pendant plusieurs années. La journaliste aurait été recrutée par Ahmed Charai, des relations publiques des services secrets étrangers, pour l’aider à défendre les intérêts du maroc en Espagne.
Mais comment cette histoire a-t-elle été découverte ? Les messages WhatsApp échangés le 24 septembre 2017 entre le commissaire Enrique García Castaño, chef de l’Unité centrale d’appui opérationnel du Police nationale espagnole, et Francisco Martinez, qui jusqu’en novembre 2016 a occupé le poste de ministre d’État aux affaires de sécurité, ont révélé le lien de Barbara Baron avec la Direction générale des études et de la documentation (DGED), le service de contre-espionnage du Maroc.
Selon El Confidencial, le commissaire García Castaño a fait comprendre à l’ancien numéro deux du ministère de l’Intérieur que le Centre national de renseignement (CNI) « dispose d’un service spécial au Maroc ». Cette information a semé le trouble dans le monde de l’espionnage, car le CNI est un service espagnol chargé de la collecte et de l’analyse de renseignements en matière de sécurité nationale.
L’affaire Barbara Baron soulève de nombreuses questions sur la sécurité nationale de l’Espagne et les relations entre les deux pays voisins. Comment une journaliste espagnole a-t-elle pu travailler pour les services de renseignement marocains pendant plusieurs années sans être détectée ? Quel rôle a joué Ahmed Charai dans cette affaire ? Et quelles sont les conséquences de cette révélation pour les relations diplomatiques entre l’Espagne et le Maroc ?
L’histoire est encore en train de se dérouler, mais une chose est certaine : les messages WhatsApp ont révélé une intrigue de contre-espionnage qui risque de faire des vagues dans les cercles du renseignement et de la diplomatie.
les liens entre les services secrets marocains et une journaliste espagnole révélés dans des messages WhatsApp
Le scandale de l’espionnage entre l’Espagne et le Maroc continue de secouer les milieux politiques et médiatiques des deux pays. Le journal El Confidencial a récemment révélé que la fille d’un haut responsable du renseignement espagnol avait été recrutée par le Service marocain des renseignements extérieurs (DGED) pour travailler pour le Maroc. Les messages WhatsApp échangés entre les deux parties ont révélé cette information, et ont également fait mention d’un homme d’affaires juif, Sami Cohen, qui aurait également travaillé pour les services de renseignement marocains.
Ahmed Al-Shari’i, responsable des relations publiques à l’Agence marocaine de renseignement extérieur, est également impliqué dans cette affaire, notamment pour son contrôle des médias marocains. Il est le propriétaire de Global Media Holding, un groupe journalistique qui comprend l’hebdomadaire L’Observateur du Maroc. Les câbles et courriels de la diplomatie et des services secrets marocains qui ont circulé anonymement via Twitter en 2014 ont mentionné L’Observateur du Maroc.
Le journal El Confidencial a également rapporté que la Direction générale de la sécurité est la seule agence secrète qui relève directement du palais royal marocain par l’intermédiaire de Yassin al-Mansouri, camarade de classe du roi Mohammed VI. Cette révélation a mis en lumière le rôle de la monarchie marocaine dans le système de renseignement du pays.
Cette affaire d’espionnage a soulevé des inquiétudes quant à la sécurité nationale et à l’indépendance de la presse, ainsi que sur la manière dont les relations entre l’Espagne et le Maroc pourraient être affectées. Les révélations continuent de faire des vagues, et il reste à voir quelles seront les conséquences pour les personnes impliquées et pour les relations bilatérales entre les deux pays.
Affaire de la fille du commissaire général : la confirmation de l’implication d’Ahmed Al-Shari’i avec les services secrets marocains
L’enquête menée par le journal espagnol El Confidencial a mis en lumière l’implication de Barbara Baron, fille du commissaire général à l’information de la police nationale espagnole, avec les services secrets marocains. Selon le journal, Ahmed Al-Shari’i, un responsable des relations publiques à l’Agence marocaine de renseignement extérieur, a recruté Barbara Baron pour travailler pour le Maroc en échange d’articles publiés dans l’hebdomadaire L’Observateur du Maroc.
Un jugement rendu par le tribunal de première instance 46 de Madrid en novembre 2015 a confirmé la collaboration d’Al-Shari’i avec les services de renseignement marocains, selon le journal. Le groupe de presse de Al-Shari’i, Global Media Holding, est également associé aux services de renseignement marocains, souligne El Confidencial.
Barbara Baron a été accusée de publier des articles favorables aux autorités marocaines et critiques envers l’opposition dans un journal madrilène. Al-Shari’i lui-même a écrit des tribunes d’opinion dans le même journal. Le passé de Barbara Baron avec les services de renseignement étrangers marocains a été révélé dans des messages WhatsApp échangés en 2017 entre le commissaire Enrique García Castaño et Francisco Martinez.
L’affaire a mis en lumière les liens étroits entre les médias et les services de renseignement marocains, ainsi que l’utilisation de journalistes pour des opérations de renseignement. L’implication d’Al-Shari’i dans cette affaire renforce les soupçons de nombreuses organisations et défenseurs des droits humains, qui dénoncent depuis longtemps le recours du Maroc aux services de renseignement pour surveiller les journalistes et les militants des droits humains.
la journaliste espagnole Barbara Baron au service des services secrets marocains
Barbara Baron, une journaliste espagnole, aurait travaillé pendant des années pour les services de renseignement marocains en Espagne. Selon le journal espagnol El Confidencial, elle aurait été recrutée par Ahmed Al-Shari’i, un responsable des relations publiques à l’Agence marocaine de renseignement extérieur, pour travailler pour le Maroc. Le lien de Baron avec la Direction générale des études et de la documentation (DGED), le service de contre-espionnage du Maroc, aurait été révélé dans des messages WhatsApp échangés en 2017 entre le commissaire Enrique García Castaño et Francisco Martinez, l’ancien ministre d’État aux affaires de sécurité.
Selon le journal, le groupe de presse de Ahmed Al-Shari’i, Global Media Holding, « appartient pratiquement à la Direction générale du développement économique ». Baron aurait notamment écrit des articles utiles pour les autorités marocaines et critiquant l’opposition. Elle a également publié des billets élogieux sur le roi Mohammed VI, ainsi que sur les hauts fonctionnaires marocains. Elle a même rendu un service à Abdellatif Hammouchi, le chef de la direction générale marocaine, en publiant une photo de lui recevant Esperanza Castellero, le nouveau directeur du CNI, à Rabat. Cette rencontre avait été organisée dans le plus grand secret alors que l’Espagne et le Maroc avaient commencé à reconstruire leurs relations après plus d’un an de tension.
Ces révélations ont provoqué une grande inquiétude en Espagne, car elles soulèvent la question de la sécurité nationale et de l’ingérence étrangère dans les affaires du pays. Le Centre national de renseignement (CNI) a confirmé que la Direction générale du développement économique « tente d’influencer les médias pour générer un courant d’opinion en faveur du Maroc et de le discréditer ». Les médias et les politiciens ont appelé à une enquête sur cette affaire et sur les activités des services de renseignement étrangers en Espagne.
Barbara Baron, quant à elle, a nié avoir travaillé pour les services de renseignement marocains et a affirmé que ses écrits étaient simplement le reflet de ses opinions personnelles. Cependant, les preuves semblent indiquer le contraire, et cette affaire risque de continuer à faire des vagues dans les milieux politiques et journalistiques en Espagne.
Barbara Baron : des privilèges polémiques dans sa carrière de journaliste
Le parcours de Barbara Baron, journaliste espagnole, est sous le feu des projecteurs depuis que le journal El Confidencial a révélé ses liens avec le renseignement marocain. Selon les informations rapportées, la fille d’un haut responsable du renseignement espagnol, Enrique Baron, aurait travaillé pour la Direction générale des études et de la documentation (DGED), le service de contre-espionnage du Maroc, pendant des années.
Le journal a également dévoilé les privilèges dont aurait bénéficié Barbara Baron, notamment lorsqu’elle a participé à une opération anti-djihadiste menée par le groupe d’opérations spéciales de la police. Des facilités jusqu’alors réservées à son père, commissaire général à l’information et chargé de la lutte contre le terrorisme.
Mais ce n’est pas tout, Ahmed al-Shari’i, un agent du Service marocain des renseignements extérieurs (DGED), aurait également offert à la journaliste des facilités pour ses publications en échange de ses services. Ahmed al-Shari’i contrôlerait notamment les médias marocains et aurait demandé à Barbara Baron de publier des articles pour l’hebdomadaire L’Observateur du Maroc, une publication de sa société Global Media Holding.
Les articles de Barbara Baron ont d’ailleurs souvent fait l’éloge du roi du Maroc et des hauts fonctionnaires du pays, contribuant ainsi à mettre en lumière les progrès du pays et à discréditer les détracteurs du Maroc.
Le parcours d’Ahmed al-Shari’i n’est pas non plus exempt de polémique. Il a notamment mené une opération de diffamation contre l’ancien président José María Aznar en 2008 en révélant une fausse nouvelle selon laquelle il était le père de l’enfant de la ministre française de la Justice, Rachida Dati. Cette opération lui a valu une condamnation en 2011 pour atteinte illégale au droit à l’honneur.
En somme, la carrière de Barbara Baron soulève de nombreuses interrogations sur les pratiques du journalisme et les liens entre médias et services de renseignement. Cette affaire met en lumière l’importance de l’éthique journalistique et de la transparence dans les pratiques professionnelles.